Istanbul
Fondée par les grecs en -660 sous le nom de Byzance, puis renommée Constantinople en 330 par les romains, cette ville (turque ou plutôt ottomane depuis 1453) s’appelle Istanbul depuis 1930 par décision de Mustapha Kemal Atatürk.
Si le nom de Byzance provient du roi grec Byzas qui la fonda, et Constantinople de Konstantin et Polis, la ville de Constantin, l’origine du nom Istanbul est plus controversée: cela provient du vieux quartier européen de Stanbul dont l’étymologie est soit du grec εις τήν Πόλι is tim boli (dans la ville), soit une contraction turquisée de Konstantinopolis.
La ville est assise sur sept collines côté européen (comme Rome), avec une mosquée au sommet de chacune. L’eau est partout présente, ce qui perturbe l’orientation (on se trompe souvent au début sur l’identification de la Corne d’Or et du Bosphore).
Istanbul peut se diviser en 3 parties:
– Stanbul, la ville historique, comprise entre la mer de Marmara, le Bosphore (étroit détroit qui la relie à la mer Noire) et la Corne d’Or (estuaire d’un fleuve disparu); elle comprend les districts d’Eminönü (et le quartier de Sultanahmet) d’Eyüp et de Fatih
– les districts plus récents de Beyoğlu (quartiers de Pera, Cihangir, Galata et Taksim) et Beşiktaş de l’autre côté de la Corne d’Or et le long du Bosphore
– Üsküdar and Kadıköy sur la rive Asiatique.
Stanbul recèle les vestiges les plus nombreux de son histoire antique, grecque, romaine, byzantine et ottomane, et est encore très « orientale », avec ses bazars, ses ruelles tortueuses et ses constructions anciennes.
Au fil des ballades on découvre vieilles mosquées, cimetières séculaires, ruines romaines et byzantines, impressionnant palais de Topkapı, bazars grouillants de monde et les deux perles de la ville: la basilique Sainte Sophie (ne cherchez pas les reliques de la sainte, Sophie c’est Sophia, la Sagesse) et la mosquée de Sultan Ahmet, dite Mosquée Bleue à cause des mosaïques bleues d’Iznik qui embellissent son intérieur.
Il y a mille choses à voir, sentir, goûter. Au fil de la promenade on se laisse tôt ou tard tenter par un kebab odorant, un verre de thé brûlant ou un narguilé parfumé.
Les sites à ne pas manquer:
la basilique Sainte Sophie
la mosquée du Sultan Ahmet
l’église St Sauveur en Chora
l’église du Christ Pantocrator
la mosquée du Conquérant (Fatih)
la mosquée de Soliman le Magnifique et son quartier
la mosquée Beyazit
le Grand Bazar et le Bazar égyptien
les remparts de Théodose
l’aqueduc de Valens et la place Itfaiye
le fort aux Sept Tours
le Palais de Topkapı
les citernes souterraines
les quartiers très populaires de Balat, Fener, Kadırga, Kumkapı
les cafés à narguilé près du grand bazar, les bains turcs de Çemberlitaş
le quartier d’Eyüp, sa mosquée, son immense cimetière
le terrasse du café Loti et sa vue magnifique sur la Corne d’Or
les quais d’Eminönü et le quartier de la Nouvelle Mosquée
Beyoğlu est empreint d’un passé plus récent, du XVème au début du XXème siècle.
Autour de la rue principale Istiklal qui descend de la place Taksim à la station du funiculaire Tünel, les belles demeures et les passages commerciaux sont foison, environnés par un lacis de ruelles plus populaires. Plus bas la tour génoise Galata domine des ruelles typiques (rue des luminaires, rue des instruments de musique, rue des antiquaires) qui descendent jusqu’à la Corne d’Or. Le quartier regorge de restaurants, bars et salons de thé.
On ne se lasse pas de le parcourir dans tous les sens, de descendre et remonter ses rues escarpées.
C’est là que se trouve l’hôtel Pera Palace, lieu fameux à la Belle Epoque (c’était l’hôtel du terminus de l’Orient Express). C’était le quartier des Occidentaux, des Levantins, Georgiens, Juifs et Arméniens venus faire du commerce et intriguer (première guerre mondiale).
Les sites à ne pas manquer:
le pont de Galata
la tour Galata
le monastère Mevlevi (derviches tourneurs)
la rue Iztiklal, les ‘pasajıs’ et tout le quartier autour
le quartier Cihangir, sa rue des antiquaires, celle des musiciens, la rue des Français
le quartier populaire de Tophane
les cafés à narguilé du quartier de Tophane, près de la mosquée Nusretiye
la place Taksim
Le palais Dolmabahçe
les quais de Karaköy et son marché au poisson
L’Istanbul asiatique est contemporain et moderne, bien que son histoire soit aussi ancienne que celle de la partie européenne, plus calme, très résidentiel et peu touristique. De là la vue sur l’Istanbul historique est saisissante, surtout au coucher du soleil. Il est recommandé de faire la ballade à pied le long du Bosphore entre Kadıköy et Üsküdar.
Circuler dans Istanbul est facile (hormis la voiture), on a le choix entre le métro, le tramway, les funiculaires et les ferries, plus bien sûr les bus, les dolmuş et les taxis. Indispensable dès l’arrivée: se procurer pour une somme modique une « Istanbulkart », (qui remplace le sympathique akbil maintenant obsolète). C’est une carte magnétique très pratique qui permet de s’affranchir des jetons et tickets habituels en économisant 10% du prix du transport. C’est valable sur tous types de transports, çà se trouve et se recharge dans des kiosques dans la rue ou des machines dédiées en payant une somme multiple de 5 livres. Il suffit de la poser sur une borne à péage pour valider le trajet et être débité du montant à payer.
Istanbul investit toujours dans les transports: le « Marmaray« , un train qui relie l’Asie et l’Europe par un tunnel de 14 km (dont 1,5km sous le Bosphore) a été mis en service le 29 octobre 2013.
D’autres chantiers titanesques et décriés sont dans les cartons du gouvernement:
* « Kanalistanbul« , un canal de 50km pour relier mer de Marmara et mer Noire à 50km à l’ouest de la ville, qui entrerait en service en 2023, et permettrait de détourner le trafic maritime intense du Bosphore.
* une nouvel aéroport international au nord de la ville européenne
* un nouveau pont sur le Bosphore, au nord également
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